2021 a été une saison fructueuse pour le marché des ventes et de cessions d’entreprises

piles de pièces

2021 a été la saison fructueuse pour le marché des ventes et de cessions d’entreprises. C’est la grande ligne mise en exergue par le groupe Altares dans un rapport publié récemment. La note mettant en exergue, les deux grandes lignes permettant aux analystes de se positionner sur un aboutissement aussi encourageant.

Ces dernières années, le recul est au rendez-vous en ce qui concerne les cessions et les ventes de fonds de commerce sur le marché tricolore. Du moins, jusqu’en 2020 puisque 2021 a fait figure d’exception en échappant à la règle.

À travers des données chiffrées, le groupe Altares en donne la preuve en démontrant que cette saison a fait preuve d’une prouesse encourageante. Celle se manifestant à travers le rebond du prix moyen à l’achat qui a atteint un niveau record s’accompagnant d’une reprise des transactions avec une belle croissance permettant au secteur de se rapprocher de son niveau d’avant-crise.

Les prix ont continué leur ascension

Dans sa note, Altares a fait savoir que le prix moyen des ventes et des cessions d’entreprises en France est sur une tendance haussière depuis 2017. Soit, 5 ans d’accroissement en comptant l’augmentation enregistrée en 2021 selon le groupe mettant quatre régions en tête de liste de ses classements en matière de tarifs les plus élevés en affichant une moyenne de :

  • 245 000 en Île-de-France ;
  • 212 000 dans les Hauts-de-France et la Provence-Alpes-Côte d’Azur ;
  • 200 000 en Bretagne.

Ainsi, l’Île-de-France a conservé la plus haute marche du podium, malgré un léger recul de 3,1% sur la période. Mais pour en revenir au vif du sujet, il faut préciser que l’année dernière, le tarif moyen a dépassé la barre des 200 000 euros après cinq ans de croissance ramenant ce niveau à 200 713, alors qu’il évoluait encore en dessous des 180 000 en 2017.

En outre, Altares a démontré que cette augmentation concerne toutes les catégories de fonds de commerce avec les pharmacies, les supermarchés et les hôtels au plus haut des classements en affichant respectivement 1 000 000, 500 000 et 332 000 euros à leur actif. Pour les autres, il faut compter entre 170 000 et 320 000 euros avec la restauration traditionnelle pour le prix le plus bas et les commerces de véhicules automobiles pour le plus élevé.

Les transactions ont retrouvé leur dynamisme

Avec un prix moyen dépassant les 200 000 euros, le marché des fonds de commerce est certes pour jouer à l’avantage des vendeurs. Et pas seulement puisque ces derniers peuvent également compter sur la reprise de dynamisme des transactions qui s’est manifestée après la baisse de 10,5 % enregistrée en 2020.

Soit, une croissance de 9,6% en glissement annuel, grâce à 27 756 opérations enregistrées sur la période étudiée. En légère baisse par rapport en 2019 selon les auteurs de ce rapport faisant remarquer que :

Si la crise sanitaire s’est dissipée au fil de l’année, les incertitudes liées notamment aux effets des variants Covid-19 n’ont pas permis de desserrer complètement l’étau.

Une bonne nouvelle toutefois selon ces spécialistes précisant que la reprise a été généralisée sauf pour le secteur l’hébergement-restauration qui a fait machine arrière portée par l’effondrement à deux chiffres des transactions du côté des cafés (10,3%) et de la restauration à table (15,8%).

Et d’après les constats, la grande majorité des opérations ont été répertoriées dans l’une des 50 plus grandes métropoles françaises avec Paris, Marseille, Lyon, Toulouse et Nice en tête des classements au détriment des petites villes rurales n’attirant qu’un quart des rachats selon Altares expliquant que :

Faute de repreneur, ce sont les commerces de proximité comme les boulangeries, les épiceries, les cafés-restaurants, les pharmacies, les coiffeurs ou les buralistes qui baissent le rideau dans de nombreux territoires ruraux.
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