Au bout de deux années de crise, Computacenter France commence son redressement.
Le bilan du premier semestre 2016 de Computacenter France vient d’être publié, démontrant des résultats plutôt prometteurs pour le redressement de la société.
En dépit d’une baisse de 4,4% sur les revenus, résultat opérationnel est passé de -4,1 millions d’euros pour le premier semestre de 2015 à 1,2 millions d’euros. Toutefois, le recul de 9,6% des services professionnels n’est guère encourageant, ce qui amène le groupe à prendre une décision par rapport à la réduction des charges incombées par ce secteur.
Il préfère concentrer son énergie sur les grands comptes, qui par ailleurs nécessitent encore beaucoup de travail pour l’alignement des services à proposer.
Computacenter France bénéficie de l’appui du groupe mère et lance des appels à l’endroit des investisseurs. C’est ainsi que l’entreprise a réussi à valider un contrat international portant sur le support et l’assistance de 65.000 utilisateurs.
Depuis, la société enchaine les signatures de nouveaux accords de prestation à fortes valeurs ajoutées. Dans sa lancée, Computacenter France s’attend à ce que sa base contractuelle en termes de services managés soit rehaussée pour l’année 2017.
Bien que les 41,8 millions d’euros gagnés en termes de services annoncent une certaine stabilité du secteur, celui-ci témoigne un recul de 3,9%. Une baisse de -1,9% est évaluée pour les services managés, qualifiée de faible par rapport aux autres domaines.
La vente de produits a perdu 206 millions d’euros, une somme équivalent à un recul de 4,5%. Pour remédier à cette baisse existentielle, Computacenter a apporté une réforme de son système de majoration pour éliminer progressivement les produits à faible rendement.
La stabilisation du secteur de la distribution a permis à l’entreprise de réduire son BFR et d’améliorer sa gamme de produits afin de favoriser des solutions pour le réseau et le datacenter qui génèrent des marges plus rentables.
Par ailleurs, le résultat opérationnel de Computacenter est en évolution positive grâce à des hausses sur les rémunérations variables et d’autres paramètres. En outre, la société prévoit une stabilisation de ses coûts de structure suite aux réductions engendrées par le plan social de 2014.
