Les services et produits bancaires que les banques mettent à destination des TPE et PME françaises ne cessent de se multiplier et de se diversifier. En aidant ces professionnels à mieux gérer leur activité et assurer la pérennité de leur activité, ces outils financiers contribuent à la croissance économique.
Pour anticiper son besoin en fonds de roulement, différentes solutions existent, comme la « cession Dailly » consiste à céder ses créances clients sur la base de factures. Et dans le cadre d’un contrat d’affacturage, une société tierce spécialisée finance les créances commerciales et s’occupe ensuite du recouvrement auprès du client final.
Les transactions financières se font avec une grande variété d’outils : cartes, application mobile, interface web… Ils répondent aux exigences de mobilité des professionnels, et s’accompagnent de multiples services.
En cas de besoin de trésorerie urgent et ponctuel, l’entreprise peut négocier une facilité de caisse ou une autorisation de découvert. Mais la banque peut également accorder un crédit de campagne pour financer une activité saisonnière, ou un crédit bancaire classique pour un financement de plus long terme.
Elle apporte aussi sa caution dans le cadre d’un « crédit vendeur » lors de la cession d’un fonds de commerce. Enfin, elle accorde aux entreprises nouvellement créées un crédit-bail (leasing) avec option d’achat pour louer un équipement.
Pour des clients toujours très férus des paiements par carte bancaire, les commerçants disposent des TPE (Terminal de Paiement Électronique), mais aussi des logiciels PnF (Paiement en N Fois), qui permettent de fractionner le règlement en plusieurs fois, gratuitement ou en contrepartie de frais bas.
Pour les plus pressés, la technologie NFC (Near Field Communication) est idéale pour payer des petits montants directement avec son smartphone ou un terminal connecté.
Les participations et intéressements versés aux salariés permettent à l’entreprise de faire fructifier ses éventuels excédents de trésorerie. Outre le PEE (Plan d’Épargne Entreprise), désormais ouvert aux TPE et PME (il était auparavant réservé aux grandes entreprises et ETI), il existe le PERCO (Plan d’Épargne Retraite Collectif). À ces plans s’ajoute une éventuelle IFC (indemnité de fin de carrière) versée aux employés partant à la retraite.
L’Adie fournit à tous types d’entreprises un microcrédit plafonné à 10 000 euros. France Active et Initiative France proposent également des prêts solidaires de faible montant aux potentiels entrepreneurs en réinsertion professionnelle ; sans garantie ni caution, ils sont accordés à un taux très avantageux, voire nul, comme le prêt à taux zéro « Nacre » de 8000 euros au maximum, à rembourser sur 5 ans.
De même, diverses entités (collectivités, associations, etc.) octroient pour 7 ans au maximum des prêts d’honneur de 3000 euros à 100 000 euros. Sans intérêt, ni garantie ou caution, ceux-ci sont généralement adossés à un crédit bancaire, contrairement au prêt solidaire.
