Le chiffre d’affaires hors TVA du groupe ESSO pour ce premier trimestre se monte à 3 173 milliards d'euros (contre 2 196 milliards d’euros au 31 mars 2016), soit une hausse de 44 %. Cette croissance reflète l’augmentation du prix des produits pétroliers par rapport au premier trimestre de l’année précédente.
Important Pour le premier trimestre 2017, le baril de Brent s’est vendu en moyenne à 54 dollars. Par rapport à la même période de l’année précédente, ce prix a augmenté de 59 % (34 dollars), et de 10 % par rapport au dernier trimestre 2016 (49 dollars).
Au premier trimestre de l’année, le taux de change euro-dollar s’est établi pour sa part à 1,06 $/E (contre 1,1 $/E sur la même période en 2016).
Ainsi, formulé en euros, le baril de Brent s’est vendu en moyenne à 50 euros au cours du premier trimestre de l’année, soit une hausse de 61 % par rapport à la même période en 2016 (31 euros), et de 9 % par rapport au dernier trimestre 2016 (46 euros).
Important Toujours au premier trimestre 2017, les raffineries du groupe Esso ont traité 3 millions de tonnes de pétrole brut. En comparaison avec la production du premier trimestre 2016, il y a eu une hausse de 600 milliers de tonnes.
À noter que l’année dernière, cette même période avait été marquée par l’arrêt inattendu de la production d’une unité de distillation atmosphérique sur le site de Gravenchon. Cette dernière n’a pu reprendre ses activités qu’à fin mars 2016 et n’a atteint sa pleine capacité de production qu’en début du mois d’avril 2016.
Fin mars 2017, le groupe affiche une situation financière nette positive, estimée à 96 millions d’euros (au 31 décembre 2016, elle s’établissait à 191 millions d’euros). Cette évolution est principalement liée à la variation du besoin en fonds de roulement au cours de ce premier trimestre.
Important Le groupe fait face à diverses incertitudes, notamment en ce qui concerne l’évolution du dollar et du prix du pétrole brut, l’instabilité du prix des produits pétroliers et les écarts de raffinage dans un marché de plus en plus concurrentiel.
Depuis plusieurs années, Esso opère en surcapacité en Europe, entre, d’une part, les raffineries outre-Atlantique qui regagnent en compétitivité grâce à leur accès au gaz de schiste et au pétrole et, d’autre part, les unités de production de l’Asie et du Moyen-Orient qui vendent également sur le marché européen.
La croissance des autres débouchés perd pourtant de la vitesse en raison du caractère limitée de la croissance économique de ce marché.