Atos nie avoir gonflé de manière artificielle ses flux de trésorerie disponible

capture ecran du site Atos

Accusé dans une note de la banque Crédit Suisse d’avoir conclu des accords financiers sur grands comptes clients en vue d’accroître de manière artificielle ses flux de trésorerie disponible, le groupe Atos réfute toutes ces accusations. Dans un récent communiqué, l’entreprise de services numériques explique les objectifs et l’impact de ces accords financiers.

Un flux de trésorerie disponible artificiel

Indicateur de performance de recouvrement du groupe Atos, le délai de règlement clients s’est amélioré de 23 jours en 2017. Ce qui a soulevé des interrogations sur la qualité de l’amélioration de ses flux de trésorerie.

Selon une publication de la banque Crédit Suisse, le groupe Atos aurait « gonflé artificiellement ses flux de trésorerie disponible ». Les conclusions d’une analyse détaillée estiment que:

l’accroissement des flux de trésorerie de l’entreprise de services numériques est dû à 30% à des accords financiers permettant une comptabilisation à part de certaines créances clients.

Important En conséquence, la banque Crédit Suisse a modifié son opinion sur la valeur de l’entreprise. De « neutre », celle-ci est passée à « sous-performance ».

Parallèlement, de 117 euros, l’objectif de cours a été abaissé à 80 euros. Suite à cette note du Crédit Suisse, le titre Atos a perdu -10,4 %.

Des allégations mal fondées

Dans un communiqué, le groupe français réfute l’approche de la banque Suisse qui considère les accords financiers sur grands comptes clients comme un moyen de gonfler les flux de trésorerie disponible de manière artificielle.

Selon l’entreprise, grâce à ces dispositifs, Atos a pu améliorer son délai de règlement clients : de 38 jours en 2014, l’indicateur a été ramené à 35 jours en 2017. En données non IFRS 15, l’indicateur est passé de 12 jours en 2014 à 21 jours trois ans plus tard. Ce qui a permis de corriger l’augmentation du délai de règlement client de l’ordre de 50 à 56 jours.

Le groupe Atos rappelle que

ces accords financiers existent depuis plusieurs années. Ils ont été mis en place pour optimiser la gestion du besoin en trésorerie.

Concrètement, ils servent à compenser les modalités de règlement et de facturation avantageuses accordées à certains clients.

Ces accords financiers sont indissociables des avantages accordés aux clients concernés. Ils ne doivent pas être considérés de manière isolée. Cela n’aurait aucun sens

précise le communiqué.

À noter que l’objectif de flux de trésorerie disponible de l’entreprise de services numériques est de 60 % de la marge opérationnelle pour l’année 2018, puis de 65% l’année suivante.

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