La start-up IBanFirst se spécialise dans le transfert d’argent international au profit des PME

capture ecran site Ibanfirst

Les nouveaux acteurs du secteur bancaire révolutionnent les pratiques, de telle sorte que la gestion de compte échappe progressivement aux banques traditionnelles. La Fintech IBanFirst choisit de proposer un service de transfert d’argent en devises aux petites et moyennes entreprises (PME). Pour aider les entreprises à réaliser des virements sur des comptes situés hors de la zone euro, la start-up a obtenu les agrégations Account information services providers (AISP) et Payment initiation service providers (PISP). Ces deux agréments supplémentaires facilitent l’accès aux données bancaires.

Que soit par le biais des banques traditionnelles ou à travers des sociétés spécialisées, réaliser un virement international coûte cher. Certaines start-ups ont développé des solutions alternatives. IBanFirst, qui a été créée en 2013, compte devenir le spécialiste des paiements internationaux.

Important Elle cible principalement les PME qui réalisent entre 5 et 50 millions d’euros de change par année.

En plus de proposer des services moins onéreux, cette Fintech privilégie l’opacité des frais prélevés. Actuellement, elle compte une soixantaine de collaborateurs et quelque 1 500 clients. Les établissements bancaires traditionnels doivent-ils en trembler ?

IBanFirst mise sur le prix et la transparence pour faire la différence

Les services proposés par les Fintech gagnent progressivement du terrain. Il peut s’agir de transfert d’argent ou de gestion de comptes. Le premier marché constitue le fer de lance d’IBanFirst.

D’ailleurs, l’interface client est opérationnelle et permet de réaliser une opération sur un compte bancaire tiers. Quelles sont alors les spécificités de cette start-up comparée aux banques classiques ?

Des cours de change en temps réel

IBanFirst rend son service de transfert d’argent aux petites structures, au même titre que certaines Fintech spécialisées dans l’affacturage.

Important Elle s’adresse aux sociétés qui effectuent au minimum 100 000 euros de paiements en devises étrangères dans l’année.

Aucuns frais de tenue de compte ne sont prélevés sur ces clients privilégiés. Ils ne paient pas non plus de frais d’abonnement, et encore moins de commission de mouvement sur les opérations débitrices.

Mais ce qui distingue surtout l’entreprise des banques traditionnelles, c’est qu’IBanFirst préfère être transparent sur les frais prélevés. Ainsi, les prix acheteurs et les prix vendeurs sont affichés en temps réel.

Des commissions sont prélevées sur le transfert d’argent

La start-up prélève des commissions sur les transferts de devises, comme les banques classiques. La différence réside dans la faiblesse de la marge. En effet, les PME doivent payer entre 10 et 80 euros pour réaliser un virement international.

Même si les tarifs oscillent en fonction du pays de destination et de l’option choisie, ils ne sont pas éloignés de ceux qui sont proposés par les établissements traditionnels.

Toutefois, IBanFirst n’applique pas des commissions sur la conversion en devises étrangères. La marge est réalisée sur la différence entre le taux porté à la connaissance des clients et le taux interbancaire.

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