Les PME ou Petites et moyennes entreprises ainsi que les ETI ou Entreprises de taille intermédiaire s’intéressent aujourd’hui au développement de leur activité en investissant aussi bien dans les moyens humains que dans les nouvelles technologies. Selon la 2ème édition du Baromètre EY, les dirigeants de ces deux catégories d’entreprise affichent un important optimisme tout en essayant de réviser leurs objectifs, dans le bon sens du terme.
Plus de 90 % des PME et des ETI estiment avoir augmentées leur chiffre d’affaires d’un ordre de 6 % d’ici un an environ. En outre, plus de 30 % des dirigeants tricolores, beaucoup plus optimistes sont même prêts à anticiper un bond de plus de 11 % de leur activité durant les 12 prochains mois. En outre, environ 1/3 d’entre eux veulent se lancer à l’international et ambitionnent d’entrée sur des marchés étrangers.
Important Selon cette édition du Baromètre EY, le développement des nouvelles technologies tient une grande place dans le développement des entreprises depuis quelque temps. C’est dans ce sens que les entreprises pensent que l’intelligence artificielle ou IA est un important vecteur de croissance.
Cependant, les PME et ETI tricolores ne sont pas arrivées jusque-là à développer davantage le recours à la transformation digitale. C’est pour relever le défi que 87 % de ces entreprises ambitionnent de développer cette nouvelle technologie durant 24 mois alors que l’année dernière ¾ d’entre eux ne se sont pas intéressés par l’automatisation des processus par la robotique.
1/3 des dirigeants sont conscients de l’impact de la faiblesse de la croissance mondiale sur la croissance des entreprises en France. Ils la considèrent comme une des menaces les plus importantes actuellement avec une augmentation allant jusqu’à 22 points par rapport à la croissance de l’année dernière.
Mis à part le besoin de trésorerie, l’un des principaux problèmes des chefs d’entreprise est certainement la difficulté à recruter. En effet, s’ils souhaitent compter sur des ressources de plus en plus stables, les employés à temps partiel et ceux qui sont disponibles pour des missions temporaires sont rares, soit de 9 % contre 22 % l’année précédente.
En d’autres termes, un grand nombre d’entreprises a du mal à trouver depuis un certains temps, des personnes disposant les compétences dont elles sont à la recherche pour la mise en place de la transformation digitale.
En effet, les recruteurs souhaitent emboucher des personnes déjà qualifiées. L’édition a ainsi indiqué :
«le talent qualifié est perçu comme le principal accélérateur de croissance pour 32% des patrons interrogés».
De plus, la moitié des chefs d’entreprise accordent aussi une grande place à la diversité pendant leur recrutement.