La start-up GoCardless propose aux entreprises d’automatiser la facturation de leurs clients, en s’appuyant sur le prélèvement bancaire. La technologie utilisée permet d’établir une liaison entre l’entreprise et ses clients et de réaliser les prélèvements automatiquement. L’entreprise ne se charge donc plus d’aucune opération et peut se servir de ce système pour ses clients en France ou à l’étranger.
Fondée en 2011, GoCardless est une jeune entreprise qui a su s’imposer rapidement sur le marché. Et ce, grâce à sa solution de prélèvement qui permet aux entreprises d’encaisser facilement leurs créances client. Par cette offre, la plateforme vise deux objectifs : simplifier les démarches pour l’encaissement et aider les entreprises à contrôler leur trésorerie.
La solution semble ainsi séduire la clientèle, car la plateforme revendique aujourd’hui 45 000 clients. De même, elle a pu s’étendre dans différents pays en Europe, ainsi qu’au Canada et en Australie. L’offre attire par sa simplicité et par son coût, qui reste abordable et sera fonction du montant des créances.
La gestion des créances est capitale pour l’entreprise en raison des enjeux liés à sa croissance et au maintien de ses activités. Un suivi efficace est ainsi nécessaire pour bénéficier d’une meilleure trésorerie. Elle doit cependant faire face à des profils de clients très variés. Certains seront plus réactifs que d’autres en termes de paiement. Que faire pour garder le contrôle sur ses créances dans de pareils cas ?
La start-up britannique GoCardless a trouvé la solution grâce à son système de prélèvement automatisé. Il suffit alors d’utiliser une API développée par celle-ci qui permet d’automatiser le prélèvement bancaire. Pour chaque encaissement, la start-up prélève 1 % du montant de la transaction.
Simple et rapide, cette solution s’adresse à toutes les entreprises indépendamment de leur taille et de leur secteur. La start-up a d’ailleurs l’avantage de n’imposer aucune condition particulière pour le service rendu.
Ainsi, sa solution se présente comme une alternative au recours aux établissements bancaires, permettant aux TPE/PME et aux autoentrepreneurs d’accéder à une prestation que ces derniers peuvent leur refuser. Pour répondre aux besoins de chaque entreprise, GoCardless propose ainsi différentes gammes de prestations.
La solution s’ouvre également aux grands comptes qui souhaitent automatiser la facturation et libérer leurs employés de cette tâche. Elle est toutefois différente de l’affacturage, où l’entreprise reçoit directement le fond du prestataire, le factor. Pour GoCardless, le service se focalise entièrement sur l’organisation du prélèvement bancaire. L’objectif étant d’aider les entreprises à optimiser le délai de paiement afin de maîtriser la trésorerie et de maintenir un équilibre financier.
Pour faciliter le suivi, l’API de GoCardless se synchronise avec les solutions comptables de l’entreprise. La mise à jour des données se fait de façon automatisée. Si le prélèvement est refusé, d’autres prélèvements se font automatiquement.
Mais en cas de rejet systématique, GoCardless en informera son client. Dans de pareils cas, la start-up choisit de ne pas le facturer.
Outre l’impact sur la trésorerie, ce service de facturation automatique allège les tâches administratives au sein de l’entreprise. En effet, celle-ci n’a plus à gérer les relances et les encaissements.
Le service est disponible à l’échelle internationale et permet d’encaisser les créances de clients étrangers sans qu’un compte bancaire étranger soit nécessaire. Pour étendre son offre, la Fintech se penche également sur la possibilité de préfinancer les factures. Un service identique à l’affacturage et qui pourrait être lancé au Royaume-Uni cette année, et sur la zone SEPA en 2020.