L’économie mondiale se trouve actuellement dans une situation assez complexe. Des évènements majeurs, comme le Brexit ou encore les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, nourrissent les incertitudes. Toutefois, même si elles ne s’attendent pas à un avenir radieux, les PME françaises font preuve d’un certain optimisme.
Dans la mesure du possible, tant que le besoin en trésorerie n’est pas trop important, les entrepreneurs français préfèrent se passer d’emprunt.
Important Malgré les taux bas proposés par les divers organismes de financement, le contexte économique, aussi bien au niveau de l’Europe qu’au niveau mondial, incite les entrepreneurs à faire preuve de prudence.
La priorité est de puiser dans les réserves, plutôt que de se fier à un marché en pleine instabilité ; la remontée brusque des taux de crédit étant toujours une éventualité à craindre.
Toutefois, cette méfiance envers l’emprunt ne signifie pas que les PME françaises prévoient un avenir gris pour l’économie dans l’Hexagone, voire dans le monde.
Selon le baromètre établi fin 2018,
« Plus de la moitié (57 % pour être plus précis) des dirigeants français de PME se montrent confiants quant à l’évolution positive de la conjoncture économique ».
Le degré de confiance qu’ont les chefs d’entreprises en l’économie mondiale a évolué de manière très spectaculaire puisque, il y a deux ans encore, ils n’étaient que 3 % à penser que l’économie se portera mieux dans le futur.
Mais la brusque évolution de l’optimisme s’est surtout opérée lors de l’année suivante, atteignant les 41 %.
La première hypothèse plausible à ce regain de confiance des PME est la croissance du PIB enregistrée justement entre 2016 et 2017.
Toutefois, cette seule explication ne permet pas de comprendre le point de vue des dirigeants français de PME, lesquels semblent partager le même optimisme que leurs homologues européens.
En effet, selon le baromètre établi par Oxford Economics qui a fourni les informations citées ci-dessus,
« 62 % des dirigeants britanniques et 53 % des entrepreneurs allemands étaient du même avis en 2018 ».