Le groupe spécialisé dans la géophysique et l’exploration des sous-sols a annoncé ses résultats au quatrième trimestre 2019 et les voyants sont au vert. Sur cette période, la firme a dégagé un résultat net positif de 26 millions de dollars et un résultat opérationnel de 74 millions de dollars.
Si l’on ne tient pas compte de ses charges de dette, le parapétrolier CGG a dégagé un cash-flow libre de 434 millions de dollars pour l’année 2019.
Capitalisant une variation négative de son besoin en fonds de roulement et des provisions à hauteur de 80 millions de dollars, la multinationale a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 1 356 millions de dollars.
L’EBITDA des activités a bondi de +30 % sur un an pour atteindre 721 millions de dollars.
Important Pour se prémunir de la forte fluctuation du cours du pétrole, CGG s’est débarrassé des activités liées au recueil des données sismiques en mer, mais également sur la terre ferme.
Parallèlement, son carnet de commandes est bien rempli avec un total comptabilisé de 537 millions de dollars (chiffres du mois de février 2020).
Ce montant est en hausse de +34 % en un an. Le groupe sera ainsi impacté de manière plus limitée par la crise financière occasionnée par la pandémie de coronavirus.
CGG envisage des investissements évalués entre 365 millions et 400 millions de dollars, soit une progression de 100 millions à 125 millions de dollars.
La part des investissements préfinancés à hauteur de 75 % permet à l’entreprise d’envisager une année 2020 plus sereine. La part considérable des projets sécurisés contribue au bon état financier du spécialiste en géosciences.
Sophie Zurquiyah, CEO de CGG, a par ailleurs mis en avant la souplesse des engagements pour mieux résister aux aléas du marché. Presque au bord de la faillite en 2017, le groupe a mené à bien son plan de redressement grâce à un recentrage de ses activités.