Il est encore un peu tôt pour le dire, mais le monde est peut-être en train d’affronter l’un des fléaux les plus dévastateurs de son histoire. Malgré tous les efforts déployés, le coronavirus est en train de se propager à grande vitesse. Et en plus des nombreuses vies humaines déjà brisées, c’est toute l’économie mondiale qui se retrouve paralysée.
D’abord, ce sont les aéroports qui ont fermé leurs portes, entrainant l’arrêt des flux de personnes et de marchandises. Ensuite, ce sont les évènements sportifs et manifestations culturelles qui ont été annulés un par un pour éviter les grands rassemblements pouvant favoriser la propagation du fameux virus.
Tout cela engendre inévitablement d’importants manques à gagner pour les entreprises. Elles n’arrivent plus à s’approvisionner en matières premières et leurs productions ne s’écoulent pas. Ajoutées à cela des actions disproportionnées menées en amont, justement en prévision de la crise. Le besoin en fond de roulement devient de plus en plus conséquent alors que l’activité tourne au ralenti.
Comme il fallait s’y attendre, le marché boursier s’est retrouvé sens dessus dessous. En Europe notamment, les pouvoirs publics des différents pays éprouvent toutes les difficultés à coordonner leurs actions, à tirer dans le même sens.
Dès la constatation du premier cas de contamination en Italie, tous les pays d’Europe auraient dû combiner leurs efforts pour tenter de contenir l’épidémie, mais force est de constater que ce ne fut pas le cas.
L’épidémie Covid-19 influence également, et de manière significative, les habitudes de consommateurs. Si, en général, l’offre n’arrive pas à suivre la demande ou vice-versa, cette fois, les deux sont au point mort.
Les entreprises ne parviennent plus à produire suffisamment de marchandises, mais de leur côté, les consommateurs n’achètent plus.
Important La peur de la contamination incite les gens à ne plus sortir de chez eux, ralentissant de nouveau une consommation qui venait à peine de reprendre (à la suite du mouvement des Gilets jaunes, entre autres).
Pour l’heure, les observateurs ne s’aventurent pas à estimer l’impact potentiel du coronavirus sur l’économie nationale, mais la situation actuelle laisse très peu de place à l’optimisme. En Europe, des pays comme l’Italie ou l’Allemagne pourraient faire face à une récession pendant que la France espère encore enregistrer une croissance (certes moindre) du PIB pour cette année.