Pour les professionnels de santé, le moment est venu d’enclencher la vitesse supérieure dans leur ruée vers la digitalisation. Le gouvernement vient d’en donner le feu vert en dévoilant les détails du deuxième volet numérique du Ségur de la santé qui devrait les aider à y parvenir dans les meilleures conditions.
Dans son premier volet, le Ségur de la santé a financé le besoin de trésorerie des professionnels de la santé pour leur permettre de procéder à l’installation des fondamentaux de la modernisation des outils numériques.
Et maintenant que c’est fait, ce dispositif est prêt à passer à la deuxième phase de son objectif, le financement de l’étape fondatrice visant à préparer l’entrée en scène de la plateforme Mon espace Santé qui, rappelons-le, est prévu pour 2022.
Ainsi, les acteurs qui auront rempli les conditions d’éligibilité pourront espérer une part sur l’enveloppe de 2 milliards d’euros dédiée à cet ambitieux dessein.
Comme susmentionné, le volet numérique du Ségur de la santé entre dans sa deuxième phase après celle qui a financé la construction d’infrastructures numériques comme :
Des socles pour tous les logiciels de santé selon l’Agence du numérique en santé (ANS) et la Délégation ministérielle du numérique (DNS) en santé dévoilant récemment les grandes lignes de cette seconde vague de financement en précisant que :
L’ambition de cette deuxième année est de réaliser un passage de témoin auprès des professionnels de santé, des éditeurs de logiciels et des citoyens, afin qu’ils s’emparent de ces outils.
Et d’ajouter :
Cet investissement historique comme une étape fondatrice pour préparer l’arrivée de Mon espace Santé, qui sera ouvert à l’ensemble de la population française.
Ainsi, l’ANS et le DNS ont fait savoir qu’un budget de 2 milliards d’euros est dédié à ce projet dont :
Et puisque ce deuxième volet consiste essentiellement à préparer l’arrivée de la plateforme Mon espace Santé, ces organismes ont jugé utile de rappeler que son objectif principal est :
Il va sans dire que le volet numérique du Ségur de la santé consiste essentiellement à financer la transition digitale des professionnels de santé. En ce sens, l’ANS et le DNS ont tenu à rappeler que ce projet s’est fixé comme objectif d’explorer 6 couloirs :
Et de préciser que pour espérer bénéficier des avantages de cette aide financière, les acteurs liés à ces services doivent obtenir le référencement et la labellisation des solutions logicielles auprès des éditeurs en indiquant que :
Les éditeurs devront fournir des scénarios de conformité pour les différentes exigences et, pour certaines, une ou plusieurs homologations du Centre national de dépôt et d’agrément (CNDA).