Dans le cadre de son programme « Centres-villes vivants », la Métropole du Grand Paris (MGP) a alloué un premier budget de 5 M€ en 2018 aux communes afin de soutenir leurs efforts pour redynamiser leurs centres-villes. Pour faciliter leur accompagnement, seront créés un pacte et un observatoire métropolitain des centres-villes qui rassembleront tous les acteurs concernés autour de la Métropole.
Important Le plan gouvernemental « Action Cœur de ville » a été instauré pour les villes moyennes en zones rurales.
Or, selon une récente étude, les communes de la Métropole qui comptent moins de 20 000 âmes sont également concernées. Aussi, la MGP, par l’intermédiaire de son président, Patrick Ollier, demande au ministre de la Cohésion des territoires l’inclusion des 40 communes répondant à ce critère dans le dispositif.
131 maires se sont regroupés autour de l’opération lancée par la Métropole au vu du premier bilan de l’application de la loi Ollier sur la préemption des baux commerciaux.
Ces derniers, ainsi que 11 présidents d’EPT, ont ainsi été invités à manifester leur intérêt pour un partenariat avec la Métropole, visant à élaborer et mettre en œuvre une stratégie globale destinée à renforcer l’attractivité de leur centre-ville. Les résultats de cette démarche seront connus mi-mars au Salon international des professionnels de l’immobilier.
Dans le but de fédérer tous les acteurs susceptibles de contribuer de différentes manières à la revitalisation des centres-villes, le pacte métropolitain rassemblera autour de la Métropole : les communes candidates, les Établissements publics territoriaux (EPT), les chambres consulaires, les organismes de financement, les agences d’urbanisme, les associations de commerçants et toutes les entreprises privées ayant des compétences à proposer en matière d’aménagement de l’espace public.
Important En outre, afin d’améliorer la connaissance de la situation des centres-villes des communes membres de la Métropole et leur évolution, un observatoire verra prochainement le jour.
La collecte, la centralisation et l’analyse de données sur le terrain permettront de définir des stratégies communales pertinentes et d’en évaluer l’efficacité. Il aura également la responsabilité de suivre l’exécution des contrats conclus.
Sur la liste des membres de cet observatoire figureront entre autres la MGP, ainsi que la Caisse des Dépôts, la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (DRIEA), les agences Apur et IAU et les chambres consulaires.
Les différentes parties prenantes (communes, EPT, autres) désireuses de s’engager dans la démarche de redynamisation de leur centre-ville signeront un contrat métropolitain de développement avec la MGP.
Cet accord prendra en compte les spécificités de la commune concernée et les recommandations des maires. Le volet opérationnel sera quant à lui confié aux communes, éventuellement avec l’accompagnement de la Métropole pour celles qui en expriment le souhait.
Important Outre l’aspect technique, les bénéficiaires auront à leur service le Fonds d’intervention métropolitain de soutien au commerce, à l’artisanat et aux services (Fimacs), qui dispose pour 2018 de 5 millions d’euros.
Il servira notamment à faciliter pour les communes la préemption des baux commerciaux, ou si possible des murs commerciaux dans les centres-villes.
