En France et auprès de plus d’une dizaine de pays, Amorino est connu comme étant un acteur de poids dans le secteur des glaciers. Une notoriété que ce spécialiste français des gelato à l’italienne veut renforcer en se fixant un objectif ambitieux. Celui de doubler sa taille en l’espace de trois ans en misant sur différents atouts.
Il y a de cela deux décennies, Amorino a vu le jour dans un local commercial situé en Île Saint-Louis. Depuis, ce spécialiste des glaces à l’italienne n’a eu de cesse de progresser en multipliant sa présence à l’internationale.
Autant dire que ses efforts ont portés leurs fruits étant donné que le groupe compte actuellement 250 boutiques dans 17 pays, y compris la France. Une belle performance que ses fondateurs veulent décupler en s’accordant trois ans pour doubler sa taille.
Un objectif ambitieux que l’enseigne se croit en mesure d’atteindre maintenant que toutes les conditions sont réunies en commençant par son chiffre d’affaires qui est bien parti pour retrouver son niveau d’avant-crise cette année en avoisinant la barre des 100 millions d’euros.
Si Amorino a passé 20 ans pour enregistrer 250 magasins à son actif dans 17 pays, l’enseigne a prévu beaucoup moins de temps pour multiplier par deux ce volume. Ce, étant donné la période de trois ans que ses deux fondateurs en la personne de Paolo Benassi et de Cristiano Sereni se sont accordés pour y parvenir. D’ailleurs, M.Benassi a tenu à préciser que :
Nous voulons doubler le nombre de boutiques d'ici à la fin de 2025.
Cristiano Sereni
Dans les détails, l’enseigne a prévu d’ajouter l’Égypte à sa liste en précisant que les négociations sont d’ores et déjà en cours pour permettre au groupe de s’approcher de son but. Mais d’après ces dirigeants, les efforts seront essentiellement concentrés auprès des nations où Amorino est déjà fort de sa présence comme l’a fait remarquer Paolo Benassi s’exprimant en ces termes :
La notion d'emplacement de premier ordre est la clé du succès. Il faut être au bon endroit au bon moment.
Paolo Benassi
Inutile de préciser que l’entreprise a choisi de cibler des endroits stratégiques comme l'Opéra en prenant en exemple l’un de ses choix dans la capitale française.
Il va sans dire qu’Amorino s’est donné un énorme défi à relever en s’accordant une période de trois ans pour l’atteinte de son objectif. Pas trop de quoi inquiéter ses fondateurs qui parient sur différents atouts pour mettre toutes les chances de leur côté.
À commencer par la météo selon Paolo Benassi qui ne s’est pas retenu pour dire que :
Grâce à une bonne météo, même dans l'hémisphère sud, le début de saison a été exceptionnel. L'envie de sortir et de consommer est réelle. Même en période d'inflation, l'achat plaisir d'une glace garde finalement un coût limité.
Paolo Benassi
À ce propos, l’enseigne a prévu de faire le maximum pour limiter la baisse de chiffre d’affaires en saison hivernale durant laquelle, les ventes de ses produits phares ont tendance à s’effriter. Raison pour laquelle, des solutions adaptées à la saison comme les gaufres, les crêpes et le café seront proposés.
Dans un contexte d’inflation et de problème d’approvisionnement, Amorino a également fait en sorte d’éviter les ruptures de stocks pour ses principaux ingrédients comme la noisette du Piémont. Sa stratégie, signer des contrats avec des fournisseurs.
Et puisque l’emplacement de ses futurs locaux commerciaux constitue un enjeu de taille, Paolo Benassi a fait savoir que l’entreprise peut compter sur :
Les outils actuels de géolocalisation des flux qui réduisent les marges d'erreur pour détecter les endroits performants.
Paolo Benassi