eDreams Odigeo continue sa descente aux enfers avec la cession de l’activité séjours et packages de Go Voyages. Des salariés risquent de perdre leur poste.
Depuis fin 2014, eDreams Odigeo voit tout en noir. Le début de son déclin est marqué par la suppression de plus d’une centaine de postes dans sa filiale française. Le groupe qui revendiquait plus de 400 salariés en 2011 a depuis perdu près de deux tiers de ses salariés.
La situation est sur le point d’empirer avec la cession annoncée de l’activité séjours et packages de Go Voyages. Faute d’un reclassement, plus d’une dizaine de salariés vont encore grossir les rangs des remerciés par le groupe.
La période de fin 2014 marque le déclin d’eDreams Odigeo. Ce groupe rassemblant eDreams, Liligo, Go Voyages et Opodo avaient alors annoncé la suppression imminente de 112 postes dans l’Hexagone. Ce chiffre représentant près de 33 % de ses effectifs a donné lieu à la mise en place d’un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi).
Rappelons qu’en 2011, au moment du rapprochement entre les différentes enseignes, eDreams Odigeo recensait encore plus de 400 salariés en France. À l’heure actuelle, il ne reste plus que 130, soit une perte évaluée à 60 %.
En cédant le fonds de commerce associé à l’activité séjours et packages de Go Voyages, eDreams Odigeo confirme davantage son déclin. Cette mauvaise nouvelle a été communiquée le 8 juillet 2016, par le biais d’un courrier adressé aux salariés concernés. Quentin Bacholle, directeur France d’Odigeo aurait initié et conduit les négociations avec Karavel-Promovacances, le repreneur.
Le 12 juillet, une consultation commune CE-CHSCT a eu lieu à Paris. Sans surprise, cette cession a suscité beaucoup d’inquiétudes. L’unité séjours et packages de l’UES (Unité économique et sociale) Go Voyages serait composée de 11 salariés, œuvrant directement ou indirectement sur les offres y afférentes.
Néanmoins, ils se seraient vus proposer un reclassement à Paris ou plus vraisemblablement à Barcelone, faute de quoi ils perdraient tout bonnement leur poste.
