L’acquisition d’un fonds de commerce requiert un financement conséquent et doit respecter des dispositions réglementaires très strictes destinées à protéger l’acheteur et les créanciers du cédant.
Le fonds de commerce inclut les différents types d’actifs corporels et incorporels que le commerçant exploite dans le cadre de son activité. Il regroupe ainsi les biens comme le mobilier, les machines et outillages, mais aussi le stock de marchandises ou de matières premières.
Mais plusieurs éléments incorporels le composent aussi :
Pour démarrer une activité, la reprise d’un fonds de commerce est une option avantageuse. D’une part, l’entrepreneur dispose immédiatement de locaux, et éventuellement, de tous les équipements requis.
La continuation de l’activité lui offre également une base clients qui lui garantit un minimum de chiffre d’affaires dès ses premiers mois d’activité. Il bénéficie par ailleurs de l’image et de la renommée de son prédécesseur ou de l’enseigne commerciale. Enfin, le capital acquis comprend le répertoire des fournisseurs et partenaires.
Mais acquérir un fonds de commerce coûte cher. L’acquéreur doit couvrir environ 30 % du montant de l’investissement en puisant dans son épargne personnelle et le cas échéant avec le concours de ses proches. La différence est fournie par des sources externes.
Celles-ci sont de différents types : prêt d’honneur à taux zéro accessible auprès des plateformes Initiative France, crowdfunding (prêt participatif, prise de participation au capital), crédit bancaire classique, ou encore les aides publiques. Par ailleurs, BpiFrance (ex-OSEO) apporte des garanties permettant d’actionner les leviers de financement comme la banque.
Outre le financement, la cession-acquisition d’un fonds de commerce est soumise à diverses obligations relatives au droit commun et à une réglementation propre. L’entrepreneur doit veiller à obtenir tous les renseignements nécessaires avant d’envisager une telle transaction.