Actuellement en forte croissance, cette forme de marché qu’est la vente en ligne cache des externalités négatives au développement de son secteur. Les sociétés traditionnelles sont menacées par cette croissance à cause de l’inégalité des ressources et des avantages pour la rivalité. Pour y remédier, l’intervention de l’État est d’une importance capitale notamment pour une meilleure réglementation en faveur de ces deux acteurs du commerce.
La situation est plus avantageuse aux e-commerçants en termes de concurrence face aux enseignes traditionnelles. Ces dernières qui sont délaissées par les consommateurs à l’issue des innovations et des bénéfices que présentent les sociétés en ligne. Celles qui profitent pleinement de cette satisfaisante avance pour ces bénéfices.
Néanmoins, des méfaits ont été relevés suite à l’expansion de cette activité pour ne citer que la destruction d’emplois ou l’exploitation de la propension de consommation de la clientèle.
Les victimes de ces effets comme les vendeurs traditionnels ou les consommateurs sont en attente d’une régulation de la part du pouvoir public afin de favoriser les facteurs pour la croissance du commerce en général.
Ce secteur d’activité engendre la destruction de nombreux emplois liés au commerce traditionnel. En comparant ces deux acteurs, la vente en ligne a recours à moins de personnel. En effet, les tâches rattachées à ce domaine requièrent des qualifications spécifiques. Cela est relié à la robotisation des outils de travail dans les entrepôts. De ce fait, les personnes moins qualifiées passent à côté de cette opportunité.
Essentiel En outre, l’e-commerce profite de la tendance des consommateurs à acheter. Une pratique que les acteurs appliquent sans modération. Les commerçants sur Internet sont exonérés de différentes fiscalités notamment appliquées sur les vendeurs classiques.
Des charges qui se répercutent aux clients à la procuration d’un produit ou d’un service. Ainsi, les acteurs œuvrant dans ce type de marché sont dans une posture moins avantageuse pour rivaliser.
De plus, le développement de ce secteur impacte l’environnement par la multiplication des trajets. Cela implique une forte utilisation des emballages que ce soit pour l’envoi ou pour un éventuel retour. La consommation d’énergie de l’utilisation d’Internet s’ajoute à ces méfaits.
A Savoir D’après une récente étude, les effets écologiques d’un produit acheté en ligne équivalent aux impacts de vingt-cinq produits achetés en magasin.
Les spécialistes de ce secteur ont de grandes ambitions comme le maintien à un rythme de croissance de 10 % par an en France pour les prochaines années. Toutefois, il faut préciser que la majorité (85%) du chiffre d’affaires revient à un seulement 5% d’entre eux.
L’entrée en vigueur d’une régulation vis-à-vis de ces impacts est sollicitée. Cela impliquera l’intervention d’un ensemble plus élargi d’acteurs dans le domaine. L’expansion du secteur de la vente en ligne pourra ainsi continuer sa performance dans le bon sens tout en favorisant une atmosphère de concurrence saine.
Il s’agira d’un plan d’action bien défini dans l’optique de favoriser la reconversion professionnelle, la protection de certains intérêts sociaux et environnementaux.
Dans ce sens, il est préconisé de dissoudre certaines taxations et fiscalités pour les entreprises concernées. Et pour la mise à niveau de tous les acteurs, imposer des frais sur les valeurs ajoutées pour toutes les ventes y compris celles effectuées de façon numérique.
L’intervention du gouvernement par des approches méthodiques telles les incitations fiscales, investissements vers les fonds de commerce ou formations, pourront aider les commerçants traditionnels. Ainsi, ils pourront s’adapter à l’heure de la digitalisation permettant le maintien du tissu économique local.
La solution adaptée dans le contexte environnemental serait d’attirer les livreurs vers l’usage des matériaux biosourcés pour les emballages outre une éventuelle taxation carbone pour les livraisons gratuites illimitées.