La société d’investissement RAISE au chevet des ETI françaises

 Site RAISE

Tout comme pour les PME, le manque de financement constitue le principal obstacle au développement des entreprises de taille intermédiaire françaises (ETI). RAISE INVESTISSEMENT, société de capital investissement, se veut être la réponse concrète à cette problématique.

RAISE, spécialisée dans le financement d’entreprises familiales

Le fonds de private-equity RAISE INVESTISSEMENT a été cofondé par Gonzague de Blignières et Clara Gaymard. Son mode de fonctionnement est simple.

Via une société anonyme, la structure collecte 300 millions d’euros auprès de grands investisseurs français pour ensuite investir dans des entreprises prometteuses sous forme de ticket monétaire de 10 à 40 millions d’euros, ce qui correspond à une fourchette de 5 % à 40 % du capital de l’entreprise dans laquelle elle investit.

La prise de participation ne dépasse jamais les 40 %, car RAISE veille à conserver un statut d’actionnaire minoritaire et laisse ainsi les dirigeants seuls maîtres à bord.

Les profils des investisseurs de RAISE sont variés, allant de grandes entreprises du CAC 40 aux investisseurs institutionnels en passant par de grandes familles fortunées comme la famille Bettencourt-Meyers, la holding Dassault ou encore l’investisseur Vincent Montagne.

Véritable alternative au crédit pour entreprise, RAISE investit principalement dans des ETI à fort potentiel de croissance, avec une préférence pour les entreprises familiales qui sont réputées pour leur bonne gouvernance, comme c’est le cas de Nature & Découvertes de B2S ou encore de Babilou. Hormis les filiales de grands groupes, on compte à peu près 1 200 ETI véritablement indépendantes en France.

Quels sont les freins au développement des ETI françaises ?

Pour Gonzague de Blignières, plusieurs raisons expliquent les difficultés des ETI françaises à changer d’échelle. D’abord, les principaux obstacles de ces entreprises sont liés au manque de culture internationale de leurs dirigeants historiques. Mais aujourd’hui, les choses commencent à s’améliorer avec l’arrivée de nouvelle génération de managers.

Une autre raison invoquée concerne les délais de paiement trop longs exigés par leurs partenaires commerciaux et qui pénalisent fortement leur trésorerie. Conséquence : pour financer leurs besoins en fonds de roulement, elles sont parfois obligées de s’en remettre à leur banquier qui, pourtant, n’aime pas ce genre d’opération.

Dernier frein au développement des ETI : les problèmes de transmission. Lorsqu’il n’y a personne pour reprendre l’affaire familiale ou tout simplement pour régler les droits de succession, l’entreprise n’a d’autre choix que de « se vendre à l’étranger » ou de « trouver une solution de LBO, de financement avec effet de levier », et risque tout simplement de disparaître dans le cas où ni l'une ni l'autre de ces solutions ne paraissent possibles, rappelle Gonzague de Blignières.

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