La BEI et BNP Paribas partenaires pour favoriser le financement des PME

Pièce d'un euro pour un financement

Afin de pousser les banques à accorder davantage de prêts aux PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) et ainsi, contribuer à la relance de l’investissement dans les pays membres de l’UE, la Banque européenne d’investissement (BEI) et BNP Paribas viennent de signer un accord emblématique regroupant trois projets éligibles au plan Juncker.

Une initiative pour soutenir les PME et ETI françaises

Le mécanisme mis au point par la banque de la rue d’Antin et la BEI vise à améliorer le financement des PME et par conséquent, soutenir l’économie réelle. Entre autres avantages, le montage présente celui de pouvoir être reproduit à plus grande échelle.

Concrètement, par le biais d’une titrisation « synthétique », les risques inhérents aux crédits pro accordés sont partagés. En libérant ces ressources à leur bilan, les établissements prêteurs sont en mesure de distribuer PME et ETI à un taux d’intérêt inférieur de25 points de base au taux standard.

Avec le montage « innovant » du bras financier de l’Union européenne et BNP Paribas, chaque euro garanti par le premier permet au second d’octroyer 4 euros de financements nouveaux.

420 millions d’euros au total vont ainsi être consacrés à cette expérimentation, laquelle, au-delà de l’aspect technique, traduit la volonté de l’enseigne bancaire de proposer aux entreprises une autre solution de financement à un coût compétitif.

D’ailleurs, les efforts des deux partenaires en la matière ne s’arrêtent pas à cette initiative. Au cours de l’été, le financeur européen a mis en place une ligne de crédit de 200 millions d’euros en faveur de la banque tricolore.

Deux transactions en faveur des PME polonaises et du « green shipping »

Les PME et ETI françaises ne sont pas les seules bénéficiaires de l’accord signé entre la BEI et BNP Paribas. En Pologne, la société BGZ BNP Paribas titrise auprès de la BEI un portefeuille de prêts à la consommation dont le montant cumulé atteint un milliard de zlotis, soit près de 240 millions d’euros. L’objectif, cette fois encore, est de libérer du capital pour renforcer le soutien aux entreprises locales.

La troisième transaction consiste en un cadre de garantie et de financement à hauteur de 150 millions d’euros. Elle est dédiée aux acteurs du transport maritime pour encourager le « green shipping » via la construction et la modernisation de navires.

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