Une étude menée par l’INSEE, qui analyse le tissu productif français en 2017, révèle que les entreprises du secteur tertiaire non financier ont produit plus de la moitié de la valeur ajoutée enregistrée par l’économie française. Les industries quant à elles ont généré environ le tiers de cette richesse.
Les entreprises tertiaires non agricoles et non financières ont produit un chiffre d’affaires total de 3 765 milliards d’euros pour une valeur ajoutée, c’est-à-dire la richesse effectivement créée, de 1 064 milliards d’euros.
Si l’on se réfère aux chiffres de l’INSEE, les microentrepises, qui constituent la quasi-majorité des immatriculations (94 %), ne concentrent que 19 % des salariés et n’ont généré que 17 % de la valeur totale.
Les petites entreprises sont au nombre de 139 000 et emploient 30 % des salariés. Elles participent à hauteur de 24 % à la création de valeur ajoutée. Quant aux 5 400 entreprises de taille intermédiaire identifiées, elles concentrent 24 % des salariés pour une contribution de 27 % dans la valeur ajoutée.
Enfin, les 246 grandes entreprises emploient 27 % des salariés français et créent 33 % de la valeur ajoutée.
L’étude de l’INSEE nous apprend également que la grande majorité des microentreprises sont présentes dans le secteur tertiaire, dont 25 % œuvrent dans le secteur du commerce et 19 % dans la construction.
Important Leur problématique concerne essentiellement la création d’entreprises et la gestion du statut de non-salarié.
Les PME sont plus industrialisées avec 22 % du total des effectifs affectés à ce secteur. Pour ce type d’entreprise, l’accès au crédit professionnel et aux aides de l’État pour l’innovation constitue les principales préoccupations.
Chez les entreprises de taille intermédiaire où 36 % des salariés travaillent dans l’industrie, les principaux enjeux concernent l’internationalisation.
À noter que le secteur industriel, bien qu’il n’apporte que 28 % de la valeur ajoutée à l’économie française, réalise 65 % des exportations.