L’un des principaux obstacles à l’entrepreneuriat, qu’il s’agisse d’une création d’entreprise ou d’un rachat de fonds de commerce, reste la recherche de financement. Faute d’épargne suffisante pour financer leur projet, les chefs d’entreprise se tournent généralement vers les banques.
Malheureusement, la crise et les nouvelles règles prudentielles ont contraint les établissements bancaires à durcir leurs conditions d’octroi. L’accès au crédit pro semblerait alors réservé à quelques privilégiés.
Pourtant, une étude de la Banque de France en 2013 semble aller trancher sur le pessimisme ambiant. Ce rapport remis à Bercy révèle que 80 % des PME obtiennent les crédits demandés dans l'Hexagone. Voilà qui est rassurant.
Bien entendu, pour mettre toutes les chances de son côté, il est important de préparer soigneusement le dossier pour obtenir son financement professionnel. Idéalement avec l’aide d’un courtier spécialisé.
Quelles que soient les difficultés économiques, un dossier de financement soigné et complet sera étudié de près par les établissements de crédit. C’est pourquoi il est important de faire appel à un courtier spécialisé. Ce dernier dispose de l’expertise nécessaire pour monter le dossier à la place du client qui n’a généralement pas le temps de le faire ou ne sait pas comment procéder.
Il faudra ensuite rédiger un business plan détaillé qui présente l’entreprise, son emplacement, son potentiel de croissance et le parcours de l’entrepreneur. Dans le cas d’une reprise, le bilan, la situation juridique, les salariés, l’historique ou encore le bail sont autant d’éléments à mettre en avant.
En ce qui concerne l’entrepreneur, son expérience professionnelle reste un autre critère déterminant pris en compte par la banque.
En dehors des principales données chiffrées, la banque va en outre s’intéresser au mode de vie de l’emprunteur, sa situation familiale et les différentes charges dont il doit s’acquitter. Bref, tous les éléments susceptibles d’impacter son activité et sa capacité de remboursement seront passés au crible.
Compte tenu du risque financier qu’elle s’apprête à prendre, la banque exigera un apport personnel plus ou moins important à son client, surtout s’il s’agit d’une première affaire. Il est évalué en moyenne à 20 % du prix, majoré des honoraires d’avocat, des frais d’enregistrement ou encore des fonds de roulement. Sachant qu’avec un apport confortable (30 à 40 %), l’emprunteur pourra bénéficier de taux particulièrement avantageux, soit 2 % en moyenne pour les meilleurs profils en 2016.
Pour des entrepreneurs aguerris, un apport personnel de 10 % devrait suffire. Tout dépendra après du bilan de l’entreprise, et surtout de son excédent brut d’exploitation. En effet, plus l’EBE est important, plus l’emprunteur sera en mesure de rembourser un prêt élevé, et pourra ainsi s’endenter davantage.
Toutefois, il est risqué de placer la totalité de son épargne dans l’apport personnel. Afin de garantir la sécurité de l’opération et rassurer le prêteur, l’emprunteur doit en effet garder un minimum de trésorerie pour faire face aux dépenses futures, comme une panne de matériel. Cet aspect pourtant important du dossier est souvent dénigré même lorsque les entrepreneurs sont à leurs troisième ou quatrième affaires.
Alors qu’il faudrait prévoir en amont un certain montant pour couvrir le fonds de roulement, le dépôt de garantie, les frais d’avocat et de nantissement ainsi que les différents frais engendrés dans le cas d’une reprise de fonds de commerce.
Par exemple, l’inscription à une formation obligatoire pour obtenir un permis d’exploitation en hôtel, restaurant, débits de boisson, café… Comme les banques sont très attentives à ce genre de détail, il ne faut pas le négliger au moment de préparer son dossier.
Pour redynamiser l’activité économique de certaines zones géographiques, les pouvoirs publics accordent aux créateurs et repreneurs de nombreuses aides financières. Il peut s’agir de :