L’exécutif veut donner un coup d’accélérateur au premier outil de certification climatique de la France. Il s’agit là de l’une des nouvelles stratégies adoptées par le ministère de la Transition écologique dans le cadre de la lutte contre le réchauffement de la planète en se donnant pour mission de renforcer la popularité de ce dispositif mis en place depuis plus de deux ans.
Lancé à la fin 2018, le label bas carbone fut le tout premier outil de certification climatique adopté par le gouvernement tricolore se fixant comme objectif d’encourager les entreprises à réduire leur empreinte carbone à travers le financement de projets à vocation écologique.
Et après deux ans et demi d’existence, force est de constater que ce dispositif attire de plus en plus de candidats sans pour autant créer trop d’étincelle selon Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique qui veut changer la donne. Son objectif, mettre sur pied de nouvelles stratégies qui devraient permettre à la France d’accélérer ses pas dans ce domaine.
En mettant sur pied le label bas carbone, le ministère de la Transition écologique s’est fixé comme objectif d’encourager les entreprises à soutenir des projets écologiques à travers le financement participatif ou autres mécanismes financiers en faisant valoir que :
En contrepartie de leurs financements, elles obtiennent des attestations de compensation carbone correspondantes.
Concrètement, le gouvernement propose dans sa liste 129 initiatives labellisées et certifiées dont :
Soit, autant de desseins qui permettront à la France de réduire significativement ses empreintes carbone selon le ministère étant donné que dans le premier cas, 165 000 tonnes d’équivalent CO2 peuvent être évitées contre 138 000 tonnes pour les projets agricoles.
Prenant compte de ces équivalents CO2 évités, le ministère de la Transition écologique estime que le label bas carbone peut jouer une part non négligeable dans la lutte contre le réchauffement climatique. Toutefois, Barbara Pompili ne s’est pas retenue pour dire que ce dispositif avance, mais lentement. Ce, en prenant compte du fait qu’après deux et demi d’existence, il n’a attiré qu’une grosse poignée d’investisseurs en faisant principalement allusion aux 24 financeurs privés et publics qui se sont volontairement engagés à soutenir ces projets labellisés.
De quoi inciter l’exécutif à adopter de nouvelles mesures visant à accélérer les choses selon le ministère en charge de l’affaire en faisant valoir que le gros de la stratégie passera :
Par la mise au point de nouvelles méthodes propres à garantir, de façon scientifique et robuste, une réduction des émissions de CO2 aux lanceurs de projets qui s’y plient et à leurs financeurs.
Et de préciser :
Ces derniers pourraient ainsi se prévaloir, et sans risque juridique, de ce label dans leur communication. L’objectif est d’ouvrir à un maximum d’applications.
Ainsi, de nouvelles pistes seront explorées selon cette branche gouvernementale pensant :