Crowdfunding immobilier

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Après les plateformes de prêts entre particuliers (principalement pour des petits montants), puis les plateformes de prêt pour les professionnels (notamment pour des projets d’équipement ou de développement) la vague du crowdfunfing s’est étendue au marché de l’immobilier : faire appel aux particuliers pour financer des programmes immobiliers difficiles à financer via les circuits classiques.

Les plateformes spécialisées dans ce domaine se multiplient bien que finançant encore peu d’opérations. Promettant des rendements exceptionnels (jusqu’à 12 % par an), accessibles avec un montant limité (de 500 euros à 3000 euros), ces plateformes attirent des épargnants en quête d’un fort rendement mais ces opérations de ce type recèlent différents dangers à connaître absolument avant de s’engager.

En tant que courtier en crédit aux professionnels, Meilleurtauxpro ne collabore pas à ce stade avec de telles plateformes. Nous accompagnons nos clients promoteurs dans l’obtention d’un financement bancaire classique. Les informations données ci-après sont donc à caractère purement informatif.

Principe de l’immobilier participatif

Le principe pour un promoteur est de faire appel à une communauté de prêteurs pour financer ou compléter le financement de la réalisation et la commercialisation d’un programme immobilier. Ainsi, le crowdfunding immobilier peut être utilisé en complément d’un financement bancaire classique. Les programmes financés peuvent être aussi bien des immeubles que des complexes résidentiels avec des maisons individuelles.

Avantages pour les promoteurs

En règle générale, lorsqu’un promoteur présente un programme, la banque s’engage à hauteur de 40 %. Une part identique est financée par les avances perçues des ventes sur plan (des appartements achetés par leurs futurs propriétaires avant le lancement du chantier). Le promoteur doit fournir le solde de 20 % en fonds propres pour compléter le budget.

Or, ces besoins en fonds propres augmentent dans le contexte de difficile accès au crédit et l’allongement des délais de commercialisation. Sans compter que les établissements de crédit traditionnels réclament entre 25 % et 30 % d’apport pour accepter de participer.

Grâce aux plateformes spécialisées dans l’immobilier, les petits promoteurs aux moyens limités qui souhaitent lancer de nouveaux chantiers ont la possibilité de lever les fonds qu’il leur faut sans passer par de lourdes procédures comme dans le cas d’un emprunt bancaire classique.

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