Même si la location avec option d’achat présente des inconvénients, ce mode de financement des voitures neuves continue de prendre des longueurs d’avance devant le crédit traditionnel.
Le dernier rapport de l’Association Française des Sociétés Financières ne laisse planer aucun doute : le crédit n’a plus la cote en matière de financement des voitures neuves. Sur les neuf premiers mois de 2016, les financements à crédit ont baissé de 7 %, alors que, dans le même temps, les formules de type LOA progressaient de 33 % chez les particuliers.
Dépassant de 1,7 milliard d’euros les achats à crédit, la location avec option d’achat (LOA) atteint un montant de 3,7 milliards de financements. Même si les formules diffèrent suivant les constructeurs, le principe de la location séduit, malgré son coût total parfois plus élevé que le crédit.
Du côté des entreprises, les formules de Location Longue Durée et de LOA sont presque à chaque fois privilégiées. Avec 3,8 milliards d’euros de financement de ce type chez les professionnels, ce sont donc près de 7,5 milliards d’euros de voitures neuves qui ont été financés sur les neuf premiers mois de l’année, sur l’ensemble du marché. Formulé autrement, pour 1 € financé à crédit, ce sont 3,75 € qui partent en location.
Et tout d’abord une clarification : même si dans une location avec option d’achat, vous n’êtes pas propriétaire du véhicule, c’est tout de même le conducteur qui recevra les éventuelles contraventions, puisqu’il est le titulaire de la carte grise.
Autre fausse idée, parfois entretenue par certains vendeurs, la « valeur résiduelle » ne constitue en aucun cas une somme d’argent restituée à la fin du contrat. C’est la valeur de rachat du véhicule, si vous souhaitez l’acquérir au terme de la location, et dont le montant a été fixé à la signature.
Enfin, n’oubliez pas qu’à la fin du contrat, il faudra faire les comptes. Si vous avez dépassé le kilométrage autorisé, l’excédent vous sera facturé. Les 1000 km en plus sur un Duster coûtent environ 45 €, alors que sur une BMW série 3, cela peut monter à 140 €. Quant à l’état du véhicule au moment de sa restitution, il fera l’objet d’un constat, et la remise en état éventuelle est à la charge du locataire.