Le leasing collectif pour rouler dans une voiture de luxe

Voiture de luxe

Le leasing partagé pour des voitures de prestige, c’est le nouveau concept d’une jeune start-up implantée à Rivaz. Rolls-Royce, Jaguar, Bentley, Porsche, Aston Martin, Tesla ou encore Ferrari… l’entreprise ambitionne de rendre ces voitures réputées inaccessibles plus abordables grâce au partage du leasing. Seul bémol : au terme de l’opération, aucun des preneurs ne peut conserver la voiture.

Partage de leasing de voiture de luxe : bonne ou mauvaise idée ?

À la différence du leasing classique, réputé individuel, le partage de leasing est collectif. Les preneurs se répartissent ainsi tous les coûts, dont les frais d’entretien et les assurances, mais également le temps d’utilisation de la voiture.

À titre d’exemple, s’il y a deux preneurs, chacun d’entre eux pourra utiliser la voiture deux semaines par mois. S’ils sont quatre, chacun en disposera une semaine par mois, et ainsi de suite. Les utilisateurs auront donc à établir un planning pour l’utilisation du véhicule.

À part son aspect innovant, l’offre présente un avantage de taille : le kilométrage est sans limites. C’est-à-dire que les preneurs peuvent conduire le bolide autant qu’ils le veulent. Elle présente cependant un grand inconvénient : l’impossibilité de garder le véhicule au terme du leasing. D’après François-Xavier Pruvot, l’entrepreneur à l’origine de ce concept :

La carte grise est au nom de l’association, qui règle le solde et la conserve au terme de la période choisie pour le leasing.

François-Xavier Pruvot

Ainsi, à la différence d’un leasing classique qui offre la possibilité d’acquérir le véhicule à l’issue de l’opération après règlement de sa valeur résiduelle, le leasing collectif s’apparente en fait à une location longue durée.

Qui plus est, la start-up ne possède encore aucun des véhicules proposés.

Dès que plusieurs personnes s’intéressent au même modèle, nous le dénichons et le prenons en leasing, que nos clients se partageront dans un deuxième temps. 

François-Xavier Pruvot

En somme, dans cette opération, la start-up assure le suivi et la gestion du leasing, inscrit l’assurance au nom de l’Association Leasing Partagé, s’occupe du montage du dossier et des échanges avec les organismes de crédit.

La question de l’immobilisation et de l’assurance

La start-up a imaginé tous les cas de figure pour rentabiliser son concept et pour éviter de léser les preneurs. Ainsi, en cas d’immobilisation du véhicule, c’est l’assurance qui prend en charge le paiement des loyers au prorata du temps d’immobilisation.

En cas d’accident, entraînant des dommages matériels sur le véhicule, le règlement de la franchise d’assurance et de la réparation revient au conducteur responsable. Enfin, en cas de preneur défaillant, c’est-à-dire si l’un des conducteurs ne payait pas ses mensualités, la start-up s’engage à lui trouver un remplaçant.

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