Le marché automobile, à l’image de plusieurs autres domaines, connait un changement décisif par rapport à la tendance de la consommation. Le plus remarquable étant la chute des prix des voitures neuves mises en exergue par le magazine français de l’automobile. Cette même entreprise souligne la différence évidente entre le secteur des particuliers et la vente aux entreprises.
Verdict du magazine Argus : les voitures neuves ont été moins chères en 2018 par rapport aux ventes de l’année précédente. Plusieurs facteurs ont permis ce changement. Entre autres, l’orientation de la préférence des consommateurs bouleverse les chiffres. En effet, ils délaissent le diesel au profit de l’essence.
Cette tendance mise à part, la qualification des demandes diffère d’une cible à une autre. Si les particuliers privilégient les voitures de plaisir, les entreprises optent pour la praticité, deux penchants totalement différents l’un de l’autre.
Cela s’explique par les besoins divergents du marché. Dans tous les cas, la fiscalité reste un élément auquel personne ne peut échapper, allant des producteurs aux acheteurs.
Les besoins en entreprise sont plus marqués par la performance de la voiture. C’est la raison pour laquelle les produits mis en vente dans ce cadre dépassent de 17 chevaux la puissance de ceux produits pour d’autres finalités. La voiture de société assurant un rôle fonctionnel se doit d’avoir les caractéristiques correspondantes. Dans cette optique, une moyenne de 4,33 mètres de longueur est relevée en matière de taille.
Cette demande va de pair avec le gabarit. Ce qui implique un surplus de 128 kilogrammes comparé à la voiture destinée aux particuliers. À l’inverse de ces trois caractéristiques techniques, la consommation de ces engins est moins importante.
À côté, le prix est nettement moins cher que dans l’autre cas. De fait, 7 154 euros de moins sont relevés entre le coût moyen d’une voiture achetée par un simple consommateur et une automobile de fonction.
Les ventes aux particuliers se penchent du côté des clients. Alors qu’entre 2016 et 2017, une hausse de 889 euros est indiquée entre les prix d’achat moyens. À la fin de 2018, les analystes du magazine ont pu découvrir que cet indicateur était de 26 035 euros contre 26 717 euros l’année précédente.
En cause, les facteurs de production ont régressé en termes de charges. Plus précisément, la puissance et la taille de la voiture ont généré moins de coûts lors de la fabrication.
Par contre, les produits deviennent plus voraces en énergie. Au grand désarroi des écologistes, ils ne sont pas les plus respectueux de l’environnement. Avec une consommation en augmentation de 20%, l’émission de dioxyde de carbone en devient automatiquement plus considérable. Et il faut dire que le fisc ne reste pas aveugle par rapport à ce fait. C’est pourquoi les modèles plus costauds sont quelque peu délaissés.