Une nouvelle tendance dans l’acquisition et l’utilisation de véhicules s’est développée depuis maintenant quelques années : les Français préfèrent aujourd’hui payer l’usage de leur auto que sa possession. Autrement dit, pour leurs déplacements en auto, ils privilégient la location de véhicule plutôt que l’achat. En 2018, selon une étude menée par la Sesamlld, la location longue durée (LLD) continue de rencontrer un franc succès.
Actuellement, les entreprises représentent une belle part du chiffre d’affaires des sociétés de location de voiture et des concessionnaires.
En 2018, ces professionnels ont constaté que
les sociétés se tournent plus volontiers vers les véhicules utilitaires (voitures collectives) et délaissent de plus en plus les voitures individuelles, pour le déplacement de leurs employés.
Ce changement de comportements semble motivé par le besoin de réduire leurs charges, en profitant notamment d’un régime fiscal plus souple.
En chiffres, ce déclin des voitures de société au profit des véhicules collectifs se traduit par une hausse de 1,1 point du nombre de contrats LLD pour les VU (29,8 % des voitures louées) contre une baisse de 2,3 points pour les VS (2,7 %), en rythme annuel.
Les gains engrangés par les sociétés de location de véhicules grâce à leurs partenariats avec les entreprises sont certes importants. Mais les particuliers demeurent leurs principaux clients et constituent le plus grand marché du secteur (67,5 % des voitures louées en 2018).
Autre constat, pour les particuliers comme pour les sociétés, la durée moyenne des contrats de location s’est rallongée. Les clients utilisent le véhicule en moyenne pour 38,2 mois, soit 1,2 mois de plus que la moyenne de 2017.
Les loueurs de voitures ont également dû prendre en compte l’intérêt grandissant de leurs clients pour la préservation de l’environnement. La demande de véhicules propres et économes ne cesse d’augmenter.
Le nombre de véhicules polluants mis en location a par ailleurs baissé. Mais les loueurs gagneraient à accélérer le renouvellement de leur parc automobile, notamment pour se conformer aux nouvelles normes d’homologations WLTP qui seront prochainement appliquées.