Le géant mondial de VTC Uber a officialisé récemment un nouveau contrat avec le Sud-coréen Hyundai, portant sur la livraison de voitures électriques à tarifs préférentiels aux chauffeurs de la plateforme. Ce partenariat s’inscrit dans un vaste projet d’électrification de la flotte de l’enseigne américaine, une ambition qui coïncide avec les intérêts de Hyundai.
L’électrification des flottes professionnelles des grandes compagnies mondiales, tous secteurs d’activité confondus, se poursuit. En Europe, les nouvelles normes réglementaires et fiscales, dont la loi d’orientation des mobilités ou LOM, ajoutent une pression supplémentaire aux compagnies publiques et privées. Selon un sondage réalisé par Kantar TNS en octobre 2020, 54 % des gestionnaires de parc affirment avoir entamé la transition vers une flotte électrifiée et plus écologique.
Certaines entreprises optent pour un changement radical et à grande échelle. C’est notamment le cas d’Uber, qui vient d’annoncer un partenariat avec le constructeur sud-coréen Hyundai au sujet de sa flotte européenne.
Sur le segment de la voiture de fonction et du véhicule individuel électrique, Hyundai fait figure de challenger par rapport aux autres marques solidement implantées en Europe. Pourtant, le constructeur sud-coréen vend déjà la même proportion en électrique et hybride que Renault en 2020. La part des motorisations 100 % électriques dans ses ventes atteint 10 % l’année dernière, égalant la performance de la marque au losange. La firme asiatique ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle ambitionne de surfer sur le succès de ses modèles Ioniq et Kona pour accélérer l’électrification de sa flotte.
La marque coréenne vise la barre des 670 000 voitures à hydrogène et électriques vendues dans le monde dès 2025. Pour y arriver, elle prévoit de lancer une série de nouveaux modèles électriques, dont :
Le contrat signé récemment avec Uber arrive à point nommé pour Hyundai. Ce partenariat l’aide à la fois à booster ses ventes dans le segment électrique et à promouvoir ses gammes « zéro émission » auprès des clients particuliers et des entreprises. Le fait de séduire un géant mondial comme Uber constitue une formidable vitrine pour les créations de la marque.
Le contrat signé avec Hyundai fait aussi l’affaire d’Uber. La compagne de VTC travaille d’arrache-pied sur la transition énergétique de son parc roulant en Europe, en favorisant les conducteurs de voitures électriques et hybrides. La marque américaine vise les 50 % d’autos électriques dans sa flotte française à l’horizon 2025.
L’annonce d’un partenariat, permettant aux chauffeurs du groupe d’acquérir des Kona et Ioniq électriques à prix réduit, arrive à point nommé pour Uber. La compagnie américaine ne précise pas en revanche l’ampleur de la remise dont bénéficieront les conducteurs de six pays européens, parmi lesquels figure la France.
