L’Arval Mobility Observatory a récemment rendu publique l’édition 2022 de son Baromètre des Flottes et de la Mobilité. Grâce à ce rapport, l’agence a permis de découvrir qu’une onde positive se fait sentir auprès des entreprises françaises en ce qui concerne cet univers en se manifestant à travers des indicateurs encourageants.
Sur la période du 23 novembre 2021 au 31 janvier 2022, l’institut Ipsos a mené une enquête auprès des entreprises françaises allant des TPE aux grands comptes. L’objectif, permettre à Arval Mobility Observatory (AMO) de donner vie à l’édition 2022 de son Baromètre des flottes et de la mobilité.
Grâce à des questionnaires en ligne ou à des interviews téléphoniques, 300 structures ont répondu à des questions orientées vers l’intégration des nouvelles mobilités, la gestion de leurs parcs ou encore le financement.
Les résultats sont encourageants selon l’AMO mettant en exergue les réponses positives des gestionnaires dans son rapport publié récemment.
Interrogées sur l’intégration des nouvelles mobilités, les entreprises ont démontré que ces dernières ont gagné leur ticket pour faire partie intégrante du système comme l’AMO l’a souligné dans sa note :
La majorité des entreprises a déjà adopté des énergies alternatives pour les voitures particulières (71 %).
L’agence estime même qu’avec un peu d’appui, elles ont toutes les chances de renforcer leur notoriété en faisant valoir que :
Le déploiement des nouvelles mobilités passera par une meilleure connaissance des mesures législatives s’imposant à l’ensemble des entreprises.
Et d’ajouter :
De nombreuses structures ne se sentent pas concernées par ou ne sont pas au courant de la loi d’Orientation des Mobilités (LOM).
Quoi qu’il en soit, les résultats parlent d’eux même étant donné que les commandes sont désormais orientées vers les modèles mettant en avant la transition énergétique avec un penchant pour la technologie hybride pour 48% des répondants et l’hybride rechargeable pour 43%.
Le 100% électrique est aussi de la liste sauf que son évolution est plus lente avec une part estimée à 27% s’expliquant à travers des obstacles majeurs comme le prix d’achat encore élevé, l’autonomie ou le manque d’infrastructures de recharge.
Ainsi, la motorisation thermique décline. L’AMO estime même que d’ici trois ans, la part des VP et des VUL dans les flottes serait respectivement réduite à 30% et à 46%.
En parallèle, la mobilité alternative à la voiture individuelle gagnera du terrain étant donné que 64% des répondants ont déclaré être engagés dans cette démarche. Ce serait également le cas pour les véhicules connectés déjà adoptés par 40% des flottes.
À travers ce sondage, l’AMO a également découvert que la confiance a pris le dessus auprès des structures entrepreneuriales françaises.
À commencer par le financement des flottes qui est désormais un mécanisme sur lequel les entreprises peuvent compter. Interrogées sur le sujet, ces dernières ont fait savoir que parmi les différents mécanismes à leur disposition, le leasing en mode LLD a attiré la faveur de la grande majorité. D’après les auteurs de ce rapport :
Près d’une sur deux en France (49 %), toutes tailles confondues, déclare vouloir développer la LLD ou y recourir d’ici à 2025. C’est même une certitude pour 34% d’entre elles.
Une raison explique cet engouement selon ces analystes indiquant que :
Ce mode de financement est considéré comme le plus résilient dans la conjoncture actuelle aux yeux des entreprises.
En outre, ces experts ont précisé que c’est l’une des raisons expliquant l’optimisme des gestionnaires quant à l’avenir de leurs flottes comme le précise l’Arval Mobility Observatory dans son rapport :
Malgré le contexte difficile, les résultats montrent qu’une très grande majorité des entreprises en France pense que la taille de leurs flottes va rester stable, voire augmenter (92 %) dans les trois ans à venir.