Malgré un retard de 4 mois en moyenne sur la réalisation des chantiers, les projets de financement participatif immobilier fleurissent à nouveau sur les différentes plateformes dédiées. Les investisseurs n’hésitent alors pas à y participer en raison des nombreux avantages que procure ce type de financement dans lequel les procédures ainsi que les délais sont moins longs.
La crise sanitaire semble avoir épargné le marché du financement participatif immobilier. Selon le bilan des 4 premiers mois de 2020, le montant des investissements est stable ; et les opérations de financement participatif se sont même multipliées. Les porteurs de projet, autant que les investisseurs, doivent néanmoins rester vigilants, au vu de l’impact de la crise sur l’immobilier.
Au Maroc, les entreprises de taille réduite éprouvent des difficultés à se financer. Une problématique exacerbée lors de la crise sanitaire. Face à ce constat, la Caisse centrale de garantie (CCG) ne cesse de multiplier les offres de prêts garantis par l’État à destination des petites structures. De nouvelles garanties participatives viennent ainsi s’ajouter à la liste des produits déjà existants sur le marché. La gestion de ces instruments est confiée à la plateforme Sanad Tamwil.
Différents indices portent à croire que le financement participatif de l’immobilier pourrait prochainement tourner au ralenti, malgré la bonne tenue du système durant le 1er quadrimestre de 2020. C’est du moins, le point de vue de Céline Mahinc, une experte du domaine qui a mis en exergue les éléments pointant dans ce sens.
La crise du Covid-19 a permis au crowdfunding de faire un bond en avant dans l’écosystème du financement de l’économie. C’est du moins, l’avis de Morgan Teisset et de Matthieu Neige, deux experts qui se sont donnés pour mission d’analyser l’évolution de ce segment de la finance alternative en cette période d’épidémie.