D’après une enquête menée par la Banque de France, l’accès des entreprises au financement s’est amélioré, quel que soit le type de crédit. Quant à la demande de nouveaux prêts, elle n’a ni baissé ni évolué. Il faut par ailleurs savoir qu’aujourd’hui, il n’est pas facile pour les sociétés endettées d’accéder à un financement bancaire.
Pour financer le lancement d’un nouveau projet, étendre les activités de l’entreprise, etc., un prêt bancaire est généralement incontournable. Et pour convaincre votre conseiller de vous octroyer les fonds nécessaires, vous devez présenter un dossier bien ficelé. Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous devez connaître les erreurs que les entrepreneurs commettent fréquemment, ainsi que les conseils pour les éviter.
La Médiation anticipe plus de 1200 saisines cette année, contre 1000 en 2016. Selon l’organisme lié à Bercy, les litiges entre les entreprises et leurs fournisseurs ou clients aboutissent dans 75 % des cas à un accord amiable.
Le coût des prêts professionnels dépend de l’Euribor et du Libor. Les contrats financiers actuels ne prévoient aucune clause préparant à l’éventuel abandon de ces taux de référence. Alors que des turbulences sont déjà annoncées, les entreprises et les banquiers sont encore à la recherche de leur « ceinture de sécurité ».
Afin de garantir la reprise de la croissance économique, le gouvernement ambitionne de financer les entreprises. Les épargnants français sont appelés à apporter leur contribution dans cette stratégie, en augmentant la part des placements dits « productifs ». Pour y parvenir, les pouvoirs publics comptent sur la collaboration de certains acteurs comme conseillers financiers.
Le projet de loi de finances 2018 comprend une dizaine de mesures modifiant la fiscalité des TPE et des PME. Celles-ci ont récemment été publiées au Journal Officiel. Parmi elles, on distingue la suppression du CICE et la baisse de l’IS. On retrouve également l’abrogation de la taxe à 3% sur les dividendes, l’exonération de CFE pour les petites activités, etc.
Enjeu crucial pour la croissance et l’emploi, le financement des PME françaises préoccupe le ministère de l’Économie. Pendant deux mois, le Bercy Lab a accueilli l’ « incubateur d’idées » - des ateliers de réflexion sur l’avenir des entreprises françaises, surtout en ce qui concerne le financement des PME, pour qui l’accès au crédit bancaire est encore semé d’embûches. L’incubateur d’idées a vu la participation de plusieurs patrons d’entreprises et élus, sénateurs et députés. Les différentes rencontres ont permis de mettre en exergue plusieurs recommandations pour enrichir le projet de loi sur les entreprises.
93% des entreprises qui bénéficient du crédit d’impôt recherche (CIR) sont des PME selon les chiffres avancés par le baromètre Acies Consulting. Ce dispositif de soutien aux entreprises qui permet de profiter d’une déduction notable des impôts est prévu pour être revu et corrigé afin d’en faciliter l’accès aux petites structures.
Si l’enveloppe globale du crédit d’impôt recherche est stable autour de 5,9 milliards d’euros, le crédit d’impôt innovation affiche une forte croissance comme l’indiquent les chiffres de l’Observatoire du crédit d’impôt recherche établit par Aciès. Avec une enveloppe globale de 5,9 milliards d’euros en 2014, le CIR a permis à des milliers de PME de grandir.
En France, les patrons qui ont échoué font souvent face à une double peine. Non seulement ils risquent de se retrouver « ruinés » du jour au lendemain, du fait du principe de non-séparabilité du patrimoine personnel et professionnel du dirigeant d’entreprise. Mais en plus ils peuvent traîner cet échec comme un boulet, puisque le Code du commerce interdit à un entrepreneur en liquidation judiciaire d’exercer une activité indépendante. Mais les choses pourront bientôt changer.
L’entrepreneuriat n’est pas obligatoirement réservé qu’aux jeunes diplômés ou étudiants. De nos jours, de nombreux jeunes sans diplôme souhaitent créer leur propre entreprise. Souvent confrontés à différentes difficultés, ils ont du mal à aller jusqu’au bout de leurs démarches. Des dispositifs ont donc été mis en place pour qu’ils puissent bénéficier d’un accompagnement et ainsi arriver à leurs fins.
Le Haut Comité de Stabilisation Financière ou HCSF a récemment décidé de réduire l’exposition à la dette des banques françaises à quelques établissements de grande envergure. Cela, afin de temporiser l’accélération du marché du crédit dans le pays, notamment celui des entreprises, dont le dynamisme se démarque par rapport aux autres pays de la zone euro.
Souvent, les réseaux de franchise sont contraints de rejeter la candidature de nombreux entrepreneurs en raison d’un refus des banques de leur accorder un prêt professionnel du fait d’un manque d’apport personnel. Ce rejet est à la fois préjudiciable pour le candidat que pour le réseau. Aujourd’hui, le financement participatif se présente comme solution au manque d’apport. Gros plans !
Le Crédit Coopératif a récemment lancé, en partenariat avec la BEI (Banque européenne d’investissement), le Prêt Agir pour l’Efficacité Énergétique. Il s’agit d’une offre de financement à moyen et long terme pouvant atteindre jusqu’à 5 millions d’euros. Elle résulte d’un accord signé au mois de décembre 2015, durant la COP21.
Le crowdlending est une aubaine pour les entreprises en quête de financement pour leur projet d’acquisition. Cette solution de prêt s’avère simple, rapide et sans garantie. Elle marque notamment la fin de la mobilisation de fonds propres d’après les points de vue des dirigeants d’entreprise. Tour d’horizon sur cette forme de financement !
Afin de pousser les banques à accorder davantage de prêts aux PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) et ainsi, contribuer à la relance de l’investissement dans les pays membres de l’UE, la Banque européenne d’investissement (BEI) et BNP Paribas viennent de signer un accord emblématique regroupant trois projets éligibles au plan Juncker.
L'IFCIC, qui accompagne les PME opérant dans le domaine de laculture vient d'étendre son champ de financement et propose ainsi des crédits et des garanties de prêtspour différents pôles d'activité de ce secteur. Soutenu par le ministère de la Culture, le montant total de ceux-ci atteintun milliard d'euros.
De nombreuses démarches et formalités doivent être menées dans le cadre d’une reprise d’entreprise. En effet, ce projet se prépare pour qu’il soit une réussite. Il est alors nécessaire de définir sa cible et d’établir un diagnostic. Par ailleurs, il faudra également négocier un protocole d’accord, d’élaborer le montage juridique, etc.
Risques aggravés, grosses capacités, montages financiers complexes… ces opérations hors normes peuvent désormais être sécurisées grâce à des acteurs spécialisés. Selon Christine Chavoutier, responsable Marketing produits auprès de MetLife, un spécialiste de ces opérations hors norme, « Il faut bien comprendre l’architecture du financement pour proposer les garanties les plus adaptées ».
Des éclaircissements sur la mission de la Banque publique d'investissement Bpifrance s’imposent. C’est notamment ce qu’a conclu le binôme chargé par Bercy d’identifier des solutions favorables au financement des entreprises.